Statut | Monarchie constitutionnelle |
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Capitale |
Tseleng (1552) Famleng (Avant 1825) Hiala (1825- Aujourd'hui) |
Langue(s) | Ghomalaʼ |
Religion |
Animisme, Catholique (depuis 1926) |
Monnaie | Cauris,Ndop,Animaux |
Population | Environ 30 000 habitants. |
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Gentilé | Todjom, Pedjo, Bamilékés |
Superficie | 1170 km² |
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1552 | Notchweghom acquiert le bracelet royal et fonde le Bandjoun. |
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Environ 1800 | Invasion des Bali et incendit de Famleng. |
Environ 1850 | Guerre entre Bandjoun et Moün. L'armée de Bandjoun encercle Foumban. |
1890 | Conquête de Batoufam, Badenkop et Bangou. |
1905 | Installation des Allemands. |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Le royaume de Bandjoun' (en homalah : 'Goung a Djo ou simplement La'djo signifiant « La terre des gens qui achètent ») est un ancien État situé dans l'actuelle région de l'Ouest du Cameroun. Il fut fondé au XVIe siècle par le prince Notchweghom alors exilé avec sa cour à la suite de son éviction de la succession royale de Leng. Sous le règne de la dynastie des héritiers de Notchwegom, le Bandjoun s'imposa comme une des puissances majeures du Grassland.
De sa fondation jusqu'au règne de Fotso le conquérant, le royaume s’engagea dans une politique impérialiste où nombre d'États voisins furent soumis et annexés.
Ce projet d'hégémonie sur la vallée du Noun s’interrompit subitement avec l'arrivée des Européens à la fin du xixe siècle. Radicalement opposé à la tentative de christianisation des Grassfields par les missionnaires protestants puis catholiques, le Bandjoun devint la cible principale des puissances colonisatrices.
À la mort du Foh Fotso II, un coup d’État soutenu par l'armée française chassa le successeur désigné Bopda et installa son demi-frère Kamga Joseph Manewa, baptisé et fidèle à l'Empire colonial, sur le trône. Suivant ce bouleversement politique, Bandjoun s’engagea aux côtés du régime d'Ahidjo et de la France contre les insurgés de l'UPC.
Au lendemain de la guerre du Cameroun, le pays désormais plus reconnu comme tel car rattaché au Cameroun nouvellement indépendant, connut une révolution sociale et une décadence au cours de laquelle le christianisme se développa au détriment des anciennes traditions entraînant une progressive disparition des savoirs ancestraux.