Sac de Rome (390 av. J.-C.)

Sac de Rome
(390/387 av. J.-C.)
Description de cette image, également commentée ci-après
Le Brenn et sa part de butin, Paul Jamin, 1893.
Informations générales
Date À partir du 21 juillet 390 ou 387 av. J.-C. Le siège dure sept mois[1].
Lieu Rome
Casus belli Comportement des ambassadeurs romains devant Clusium.
Issue Mise à sac de Rome, les Gaulois quittent la ville contre le versement d'une rançon de 1 000 livres d'or.
Belligérants
Gaulois République romaine
Commandants
Brennus Marcus Manlius Capitolinus
Quintus Sulpicius Longus
Marcus Furius Camillus (?)
Forces en présence
Au plus 30 000 hommes[2]

Batailles

Coordonnées 41° 53′ 35″ nord, 12° 28′ 58″ est
Géolocalisation sur la carte : Empire romain
(Voir situation sur carte : Empire romain)
Sac de Rome (390/387 av. J.-C.)
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Sac de Rome (390/387 av. J.-C.)
Géolocalisation sur la carte : Latium
(Voir situation sur carte : Latium)
Sac de Rome (390/387 av. J.-C.)
Géolocalisation sur la carte : Rome antique
(Voir situation sur carte : Rome antique)
Sac de Rome (390/387 av. J.-C.)

Le sac de Rome de 390 av. J.-C. selon la chronologie varronienne ou 387 av. J.-C. selon la chronologie grecque, est la conséquence de la victoire des Gaulois sénons menés par Brennus sur les troupes romaines lors de la bataille de l'Allia, succès militaire leur permettant d'investir la ville et d'exiger des Romains vaincus le paiement d'une lourde rançon.

Il s'agit pour les Romains d'un des épisodes les plus traumatisants de leur histoire. Les annalistes et historiens antiques tels que Polybe, Tite-Live, Diodore de Sicile ou Plutarque, qui écrivent près de quatre siècles plus tard, témoignent de la profondeur de ce traumatisme.

Les récits de la bataille de l'Allia et du sac de Rome ont été écrits des siècles après les événements, et leur fiabilité est discutée par les historiens modernes, qui ont montré que certaines parties du récit tenaient de la mythologie, et d'autres de transferts de l'histoire grecque[3]. Cette narration tardive peut également expliquer les écarts entre Tite-Live et Diodore de Sicile en ce qui concerne le sac de la ville.

  1. Cébeillac-Gervasoni 2003, p. 64.
  2. Cébeillac-Gervasoni 2003, p. 63-65.
  3. Catherine Virlouvet (dir.) et Stéphane Bourdin, Rome, naissance d'un empire : De Romulus à Pompée 753-70 av. J.-C, Paris, Éditions Belin, coll. « Mondes anciens », , 796 p. (ISBN 978-2-7011-6495-3), chap. 4 (« Rome et l'Italie »), p. 161-165.

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