Seijun Suzuki

Seijun Suzuki
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Seijun Suzuki en 1962.
Nom de naissance 鈴木 清太郎
Suzuki Seitarō
Naissance
Tokyo (Japon)
Nationalité Drapeau du Japon Japonais
Décès (à 93 ans)
Tokyo (Japon)
Profession Réalisateur
Films notables Le Vagabond de Tokyo,
La Marque du tueur

Seijun Suzuki (鈴木 清順, Suzuki Seijun?), de son vrai nom Seitarō Suzuki (鈴木 清太郎, Suzuki Seitarō?)[1], né le à Tōkyō et mort le [2] dans la même ville, est un réalisateur japonais.

Il est considéré comme l'un des réalisateurs marquants du cinéma japonais, et bien qu'il fût oublié du grand public pendant une longue période de disgrâce — il fut banni des studios japonais durant dix ans[3] —, il a été récemment redécouvert par les cinéphiles et soutenu par des auteurs célèbres comme Jim Jarmusch[4], Yasuharu Hasebe[5], Wong Kar-wai[6] ou encore Quentin Tarantino[7] qui se réclament parfois de son influence.

Seijun Suzuki était un réalisateur prolifique : durant les douze années de sa collaboration avec les studios Nikkatsu (de 1956 à 1968), il a réalisé presque quarante films[8] de série B (program pictures).

  1. Il aurait peut-être utilisé le prénom Kiyoshi (清) pour coréaliser une anime en 1985, Lupin III: The Golden Legend of Babylon (Rupan sansei: Babiron no Ogon densetsu). On lui attribue parfois le prénom Kiyonori, mais il s'agit d'une erreur de transcription (Kiyonori peut s'écrire en Japonais comme Seijun, 清順) introduite dans un des premiers articles (sinon le premier) en français sur Suzuki, de Roland Lethem en 1967, (Roland Lethem, « Japon I : Kiyonori Suzuki » dans Midi-Minuit Fantastique no 18-19, éd. Le Terrain vague, Paris, décembre 1967-janvier 1968, p. 38-52).
  2. (en) Gavin J. Blair, « Japanese Auteur Seijun Suzuki Dies at 93 », sur The Hollywood Reporter (consulté le ).
  3. Saada 1997, p. XIX-XX.
  4. Jim Jarmusch s'est inspiré du travail de Seijun Suzuki pour son fameux Ghost Dog : La Voie du samouraï (Ghost Dog: The Way of the Samurai). Cf. par exemple Robert Wilonsky, The way of Jim Jarmusch, the Dallas Observer, 16 mars 2000 [(en) lire en ligne], ou cette interview de Jarmusch (ou cf. plus loin dans cet article pour d'autres sources).
  5. Hasebe a d'ailleurs commencé sa carrière comme assistant de Seijun Suzuki à la Nikkatsu. « J'ai travaillé sur certains films de Seijun Suzuki, donc, oui, vous avez raison, je pense qu'il y a une certaine influence, en particulier concernant l'humour. » (Desjardins 2005, p. 131).
  6. Les références à Suzuki dans le travail de Wong Kar-wai sont fréquemment relevées par la critique (cf. par exemple ici, ou ). En outre, Wong Kar-wai a repris la musique du film Yumeji de Seijun Suzuki pour son In the Mood for Love.
  7. Cf. cette interview par exemple : (en) Tomohiro Machiyama, « Quentin Tarantino reveals almost everything that inspired Kill Bill in… The JAPATTACK Interview -02 ».
  8. Le critique Tadao Satō recense 39 films réalisés durant cette période (Satō 1997, p. 287).

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