Sirius

Sirius
α Canis Majoris
Description de cette image, également commentée ci-après
Sirius est un système binaire composé d'une étoile de la séquence principale et d'une naine blanche (en bas à gauche), près de 10 000 fois moins lumineuse (Image Télescope spatial Hubble).
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite

06h 45m 08,9173s[1]

06h 45m 09,3042s[2]
Déclinaison

−16° 42′ 58,017″[1]

−16° 43′ 00,725″[2]
Constellation Grand Chien
Magnitude apparente −1,46[3] / 8,44[4]

Localisation dans la constellation : Grand Chien

(Voir situation dans la constellation : Grand Chien)
Caractéristiques
Type spectral A0mA1 Va[5] / DA1,9[6]
Indice U-B −0,05[3] / −1,04[4]
Indice B-V −0,01[3] / −0,04[4]
Indice R-I −0,03[3]
Variabilité Aucune
Astrométrie
Vitesse radiale −5,5 ± 0,4 km/s[7]
Mouvement propre μα = −546,01 mas/a[1] / −461,571 mas/a[2]
μδ = −1 223,07 mas/a[1] / −914,520 mas/a[2]
Parallaxe 379,21 ± 1,58 mas[1] / 374,489 6 ± 0,231 3 mas[2]
Distance 8,601 ± 0,04 al
(2,637 ± 0,01 pc)
Magnitude absolue +1,43[8] / +11,22[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,063 ± 0,023 M[9] / 1,018 ± 0,011 M[9]
Rayon 1,714 4 ± 0,009 0 R[9] / 0,008 R[9]
Gravité de surface (log g) ? / 8,591 ± 0,016[9]
Luminosité 24,74 ± 0,70 L[9] / 0,024 5 L[9]
Température 9 845 ± 64 K[9] / 25 369 ± 46 K[9]
Rotation 16 km/s[10]
Âge 237–247 Ma[9] / 228+10
−8
 Ma[9]
Composants stellaires
Composants stellaires Sirius A, Sirius B
Orbite
Compagnon Sirius B[9]
Demi-grand axe (a) 7,495 7 ± 0,002 5 
Excentricité (e) 0,591 42 ± 0,000 37
Période (P) 50,128 4 ± 0,004 3 a
Inclinaison (i) 136,336 ± 0,040°
Argument du périastre (ω) 149,161 ± 0,075°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 45,400 ± 0,071°
Époque du périastre (τ) 1 994,571 5 ± 0,005 8 a

Désignations

Sirius, α CMa, 9 CMa, GJ 244 A/B, BD-16°1591, HR 2491, HD 48915, HIP 32349, SAO 151881, GCTP 1577.00 A/B, LHS 219, LTT 2638, FK5 257[11]

Sirius, également appelée Alpha Canis MajorisCanis Majoris/α CMa) par la désignation de Bayer, est l'étoile principale de la constellation du Grand Chien. Vue de la Terre, Sirius est l'étoile la plus brillante du ciel après le Soleil, dépassant Canopus et Arcturus. Elle fait partie de la catégorie des étoiles blanches (selon la classification du catalogue de l'astronome Pietro Angelo Secchi)[12]. Du fait de sa déclinaison, Sirius n'est jamais très élevée au-dessus de l'horizon depuis les latitudes tempérées de l'hémisphère nord. L'extinction atmosphérique atténue son éclat comparativement à Arcturus (Canopus étant, elle, invisible depuis ces latitudes). Du fait de sa proximité et de son éclat, Sirius est une des étoiles les plus étudiées des astronomes et fut l'objet de plusieurs « premières », notamment la détection de son mouvement propre et de sa vitesse radiale.

  1. a b c d et e (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752).
  2. a b c d et e (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a b c et d (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H, lire en ligne).
  4. a b et c (en) « Spectroscopically identified white dwarfs (McCook+, 2014) », sur la base de données VizieR, Centre de données astronomiques de Strasbourg (consulté le ).
  5. (en) R. O. Gray et al., « Contributions to the Nearby Stars (NStars) Project: Spectroscopy of Stars Earlier than M0 within 40 Parsecs: The Northern Sample. I. », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4,‎ , p. 2048-2059 (DOI 10.1086/378365, Bibcode 2003AJ....126.2048G, arXiv astro-ph/0308182).
  6. a et b (en) A. Gianninas, P. Bergeron et M. T. Ruiz, « A Spectroscopic Survey and Analysis of Bright, Hydrogen-rich White Dwarfs », The Astrophysical Journal, vol. 743, no 2,‎ , article no 138 (DOI 10.1088/0004-637X/743/2/138, Bibcode 2011ApJ...743..138G, arXiv 1109.3171).
  7. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053).
  8. (en) O. Yu. Malkov, « Mass-luminosity relation of intermediate-mass stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 382, no 3,‎ , p. 1073–1086 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2007.12086.x Accès libre, Bibcode 2007MNRAS.382.1073M).
  9. a b c d e f g h i j k et l (en) Howard E. Bond et al., « The Sirius system and its astrophysical puzzles: Hubble Space Telescope and ground-based astrometry », The Astrophysical Journal, vol. 840, no 2,‎ , p. 70 (DOI 10.3847/1538-4357/aa6af8, Bibcode 2017ApJ...840...70B, arXiv 1703.10625).
  10. (en) F. Royer et al., « Rotational velocities of A-type stars in the northern hemisphere. II. Measurement of v sin i », Astronomy & Astrophysics, vol. 393,‎ , p. 897-911 (DOI 10.1051/0004-6361:20020943, Bibcode 2002A&A...393..897R, arXiv astro-ph/0205255).
  11. (en) * alf CMa -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  12. Jean-Luc Legault, L'astronomie : pour comprendre l'Univers, Les éditions CEC, 2008, p. 128.

From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Tubidy