Date | septembre à octobre 2020 |
---|---|
Localisation | France (départ à Montpellier) |
Organisateurs |
Solidaires étudiant-e-s Syndicats et associations locales |
---|---|
Participants | Étudiants |
Revendications |
« Justice pour Doona » :
|
Nombre de participants | Plus de 30 rassemblements |
Types de manifestations | Rassemblements, manifestations |
Le suicide de Doona est le suicide d'une étudiante française le à Montpellier (Hérault), suivi d'une mobilisation étudiante. Femme trans, précaire, Doona Jué avait été menacée d'expulsion de sa résidence universitaire, au sein de laquelle elle subissait du harcèlement transphobe, et souffrait aussi de violences médicales.
La responsabilité du CROUS (œuvres universitaires) et du CHU est dénoncée. Doona Jué s'était plainte de menaces d'expulsion si elle tentait à nouveau de mettre fin à ses jours — menaces proférées quelques heures avant sa mort — ainsi que de violences reçues au service psychiatrique de l'hôpital. Les deux services démentent, le CROUS parle d'« accusations gratuites [et] abjectes ».
Après le drame s'ensuit une importante mobilisation menée par les syndicats étudiants contre la transphobie et la précarité dans l'Enseignement supérieur. À l'appel de Solidaires étudiant-e-s, une trentaine de rassemblements sont organisés devant des résidences du CROUS dans toute la France, sous le mot d'ordre « La précarité et la transphobie tuent ».