Ces stratégies d'attraction des pollinisateurs comprennent la forme de la fleur, sa taille, sa couleur, son odeur, le type de récompense et de la quantité, la composition du nectar, l'époque de la floraison, la vitrine florale[3], les ornementations du grain de pollen, etc. Par exemple, des fleurs rouges tubulaires avec un nectar abondant attirent souvent les oiseaux ; des fleurs malodorantes attirent les mouches ou les coléoptères saprophages ou nécrophages, etc.
« Bien que souvent discutée (par exemple Ollerton et al., 2009[4]), la notion de syndrome de pollinisation, dans une version non caricaturale, a une réelle pertinence biologique et elle est utile[5] pour analyser les processus[6] ».
↑(en) Fægri, K. et van der Pijl, L., The principles of pollination ecology, Oxford, Pergamon Press, .
↑(en) Proctor M , P. Yeo, et A. Lack, The natural history of pollination, Londres., HarperCollins, , 479 p. (ISBN0-88192-352-4).
↑La vitrine florale (en anglais floral display) est le nombre de fleurs ouvertes en même temps à un moment et en un lieu donnés. Cf (en) Makino, T.T., Ohashi, K. & Sakai, S. (2007). How do floral display size and the density of surrounding flowers influence the likelihood of bumble bee revisitation to a plant? Functional Ecology, 21, 87–95.
↑(en) Jeff Ollerton et al., « A global test of the pollination syndrome hypothesis », Annals of Botany, vol. 103, no 9, , p. 1471-1480 (DOI10.1093/aob/mcp031)
↑(en) Charles B Fenster et al., « Pollination syndromes and floral specialization », Annual Review of Ecology Evolution and Systematics, vol. 12, no 35, , p. 375-403 (DOI10.1146/annurev.ecolsys.34.011802.132347)
↑Nicolas Sauvion, Paul-André Calatayud, Denis Thiéry et Frédéric Marion-Poll, Interactions insectes-plantes, éditions Quæ, (lire en ligne), p. 570