Le syndrome post-commotionnel, également nommé syndrome subjectif ou SPC (historiquement nommé choc de l'obus), est un ensemble de symptômes pouvant apparaître à la suite d'une commotion cérébrale et pouvant persister pendant des semaines ou des mois, voire une année ou plus. Ces symptômes peuvent apparaître dans la semaine, mais aussi plusieurs mois après un traumatisme crânien[1],[2],[3]. Ceux-ci disparaissent généralement dans les jours, semaines ou mois qui suivent. Dans de rares cas, ils peuvent persister plus longtemps, de l'ordre de 18 mois à 2 ans[4]. Environ 15 à 30% des individus subissant une commotion cérébrale développent des symptômes persistants en lien avec celle-ci[5].
Le diagnostic de SPC peut être posé lorsque les symptômes accompagnant la commotion cérébrale persistent plus de trois mois après le traumatisme[6],[7]. Il n’est pas nécessaire de perdre connaissance pour qu’un diagnostic de commotion cérébrale ou de syndrome post-commotionnel soit émis[1],[8].
Bien qu’il n’y ait pas de traitement spécifique au SPC, les symptômes peuvent être atténués par de la médication et diverses thérapies, physique et psychologique, particulièrement à l'aide de l’approche béhavioriste. L’éducation au sujet des symptômes et des attentes raisonnables de convalescence revêtent une importance majeure. La majorité des cas de SPC se rétablissent après un certain temps.
↑(en-US) Wiley Mittenberg et Silvia Strauman, « Diagnosis of Mild Head Injury and the Postconcussion Syndrome », The Journal of Head Trauma Rehabilitation, vol. 15, no 2, 2000-04-xx, p. 783–791 (ISSN0885-9701, DOI10.1097/00001199-200004000-00003, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Steven J. Curtis, « Neuro-Optometric Rehabilitation Accelerates Post-Concussion Syndrome Recovery in a Professional Athlete – A Case Report Presenting a New Paradigm », Vision Development & Rehabilitation, vol. 3, no 3, , p. 167-178 (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Erin D. Bigler, « Neuropsychology and clinical neuroscience of persistent post-concussive syndrome », Journal of the International Neuropsychological Society, vol. 14, no 1, , p. 1–22 (ISSN1469-7661 et 1355-6177, DOI10.1017/S135561770808017X, lire en ligne, consulté le )
↑Michelle McKerral et Geneviève Léveillé, « Les traumatismes craniocérébraux légers: replacer les morceaux du casse-tête », Le Médecin du Québec, vol. 51, no 1, , p. 29-64 (lire en ligne)