Causes | Treponema pallidum |
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Transmission | Infection sexuellement transmissible |
Incubation min | 9 j |
Incubation max | 90 j |
Médicament | Benzylpénicilline, azithromycine, clindamycine, ceftriaxone et doxycycline |
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Spécialité | Infectiologie et dermatologie |
CIM-10 | A50-A53 |
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CIM-9 | 090-097 |
DiseasesDB | 29054 |
MedlinePlus | 001327 |
eMedicine |
229461 emerg/563derm/413 |
MeSH | D013587 |
Patient UK | Syphilis-pro |
La syphilis (connue familièrement sous le nom de vérole ou encore de grande vérole par opposition à la variole) est une infection sexuellement transmissible contagieuse, due à la bactérie Treponema pallidum subsp pallidum[1] (ou tréponème pâle).
Elle ne doit pas être confondue avec la syphilis endémique, ni avec le pian, deux tréponématoses endémiques, non vénériennes, dues respectivement aux bactéries Treponema pallidum endemicum et Treponema pallidum pertenue.
Elle se manifeste par un chancre (ulcération) initial et par des atteintes viscérales et nerveuses tardives, certaines manifestations survenant plusieurs années après la contamination. L'évolution de la maladie se fait donc en stades successifs, classiquement trois, aujourd'hui différenciée entre stade précoce et tardif.
Le tréponème pâle a été identifié par Fritz Schaudinn et Erich Hoffmann à Berlin en . Mais la maladie, volet de l'échange colombien, a été décrite dès la fin du XVe siècle. Le mercure fut le remède pluricentenaire, même si son efficacité n'a jamais été démontrée. Le traitement réel apparaît au début des années 1940, avec l'avènement des antibiotiques, en particulier l'usage de la pénicilline.
Il existe également une « syphillis endémique », non vénérienne, appelé Bejel.