Le taiji, ou tàijí (hanzi traditionnel, kanji japonais et hanja coréen : 太極 ; chinois simplifié : 太极 ; pinyin : tài jí ; Wade-Giles : t'ai-chi ; romaji : taikyoku ; Hangul : 태극 ; romanisation révisée : tae.geug), généralement traduit en français par « faîte suprême », est une notion essentielle de la cosmogonie chinoise. Il représente la poutre faîtière d'une toiture alliée à l'idée d'ultime, évoquant en philosophie chinoise l'idée de la suprême poutre faîtière de la structure de l'univers, la clef de voûte indifférenciée d'où apparaissent le yin et le yang[1]. C'est un des principaux symboles taoïstes et confucianistes.
Il est représenté graphiquement par le diagramme de tàijí ou tàijí tú, symbole représentant la dualité yin-yang.
Il est le 2e état dans le système de symbolisation de « Yi », après celui de « Non-être », qui est lui-même le symbole du vide ou non-existant (无 / 無, ). La présentation de « TaiJi » est un cercle vide, ensemble avec les 2 « poissons » Yin et Yang, devient au symbole du tao (道, ).