The Covent-Garden Journal

The Covent-Garden Journal
Image illustrative de l’article The Covent-Garden Journal
The Covent-Garden Journal, no 5, 18 janvier 1752

Pays Grande-Bretagne
Langue Anglais
Périodicité Bi-hebdomadaire
Genre Périodique littéraire
Fondateur Sir Alexander Drawcansir, Knt. Censor of Great Britain (alias Henry Fielding, Esq.)
Date de fondation 4 janvier 1752
Date du dernier numéro 25 novembre 1752
Ville d’édition Londres

The Covent-Garden Journal (également écrit sans tiret : The Covent Garden Journal), fondé le , fut une publication périodique éphémère, surtout littéraire, éditée à Londres deux fois par semaine pendant la majeure partie de cette année. Il était presque entièrement financé par le dramaturge, essayiste et romancier Henry Fielding sous le pseudonyme de Sir Alexander Drawcansir, Knt. Censor of Great Britain (« Sir Alexander Drawcansir, chevalier, censeur de la Grande-Bretagne »). Le magazine cessa ses publications le et, de ce fait, fut le dernier magazine de Fielding, qui mourut le .

La première originalité de cette entreprise journalistique est que, contrairement aux autres (Common Sense, The Champion, The History of Our Own Times, The True Patriot, Jacobite's Journal), elle n'était attachée à aucune cause politique. En revanche, et c'est là sa deuxième originalité, elle avait une vocation commerciale puisque destinée à promouvoir le Universal Register Office, à la fois bureau de recrutement, agence immobilière et magasin d'antiquités, dans lequel Fielding et son demi-frère John étaient associés. Sans doute Andrew Millar, qui avait publié tous les romans de Fielding, avait-il lui aussi des parts dans l'entreprise.

La facture de la revue ne diffère guère de celle de ses prédécesseurs : même format de quatre pages, un article de fond ou une lettre émanant d'un contributeur, puis une plus petite colonne consacrée à Covent Garden, en général relayant les affaires judiciaires traitées par Fielding dans l'intervalle des numéros, suivie de quelques nouvelles trouvées dans d'autres journaux, souvent assorties d'un commentaire ironique ; enfin, au moins dans dix-sept des soixante-douze numéros, une page intitulée Court of Censorial Enquiry. Selon Bertrand A. Goldgar, la plus remarquable de toutes ces rubriques est celle dite Covent Garden, car Fielding met toute son ironie à traiter des cas individuels, tout en essayant de se donner une image de bon juge de paix, et s'en sert comme tribune éditoriale pour discuter de délinquance et de criminologie[1].

Fielding se veut aussi censeur et sous son pseudonyme aux allures bravaches emprunté à La Répétition (The Rehearsal, 1671), de Buckingham, pièce satirique visant John Dryden, il se donne un ample champ d'exploration, politique, social, judiciaire et littéraire. Son premier acte de défiance fut à l'origine d'une violente bataille dite « du papier ». D'autres controverses surgirent ensuite et il semble que le public commença à se lasser. Dès le milieu de l'été, les ventes ayant chuté, le magazine ne parut qu'une fois par semaine, et le , Fielding, malade, annonça la fin de l'aventure en déclarant qu'il entendait dorénavant se consacrer à la révision de ses œuvres et non plus à « correspondre avec les plus joyeuses muses »[2],[C 1].

  1. Bertrand A. Goldgar 2007, p. 118.
  2. Henry Fielding, The Covent-Garden Journal, 25 novembre 1752


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