Thomas Bruce (7e comte d'Elgin)

Thomas Bruce
Thomas Bruce, 7e comte d'Elgin et 11e comte de Kincardine par Anton Graff (1788).
Fonctions
Ambassadeur du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande dans l'Empire ottoman
-
Ambassadeur du Royaume-Uni en Turquie (d)
-
Ambassadeur du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande en Prusse (d)
-
Membre de la Chambre des lords
Titres de noblesse
Comte d'Elgin
Comte de Kincardine
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Mère
Martha Bruce (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Charles Andrew Bruce (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Mary Nisbet (à partir de )
Elizabeth Oswald (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
George Bruce, Lord Bruce (d)
Lady Matilda Harriet Bruce (d)
Lady Lucy Bruce (d)
James Bruce
Robert Bruce (en)
Frederick Wright-Bruce (en)
Augusta Stanley
Lady Charlotte Bruce (d)
Thomas Charles Bruce (en)
Lady Mary Bruce (d)
Lady Frances Bruce (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Bureau des Affaires étrangères (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Membre de
Blason
signature de Thomas Bruce (7e comte d'Elgin)
Signature

Thomas Bruce dit Lord Elgin, né le dans la résidence familiale de Broomhall House (Fife) et mort le à Paris, 7e comte d'Elgin et 11e comte de Kincardine, fut un diplomate et militaire britannique, surtout connu pour avoir transporté le décor sculpté du Parthénon d'Athènes à Londres.

Thomas Bruce devint Lord Elgin à cinq ans, après les morts de son père et de son frère aîné. Ses études le menèrent à Paris et Dresde. Il commença une carrière militaire, qui resta virtuelle même s'il finit au grade de général en 1837. Il fit surtout une carrière diplomatique d'abord à Vienne, puis Bruxelles et Berlin. Il fut en 1798 approché personnellement par le roi George III qui désirait nommer un ambassadeur auprès de la Sublime Porte à Constantinople. En effet, le Royaume-Uni n'y était alors représenté que par les agents commerciaux de la Levant Company. Lord Elgin quitta la Grande-Bretagne en septembre de l'année suivante avec sa jeune épouse enceinte et une importante suite. L'ambassadeur fut accueilli de façon fastueuse dans la capitale ottomane. Là, il se heurta immédiatement à l'agent de la Levant Company John Spencer Smith et au frère de celui-ci l'amiral William Sidney Smith. Les difficiles relations entre les trois hommes ternirent les négociations autour de l'évacuation de l'Égypte par les troupes françaises et entraînèrent la bataille d'Héliopolis (1800).

Avant son départ, Lord Elgin avait été convaincu par l'architecte Thomas Harrison de faire en sorte que son ambassade fût « profitable aux Beaux-Arts en Grande-Bretagne[1] ». Une partie des employés d'Elgin fut embauchée dans ce but. À Athènes, sous la direction de Giovanni Battista Lusieri, ils enlevèrent de l'Acropole entre 1801 et 1805 : sur le Parthénon : 12 statues des frontons, 156 plaques de la frise et 13 métopes ; la frise du temple d'Athéna Nikè et une cariatide de l'Érechthéion. En tout, plus de 200 caisses quittèrent la Grèce.

La fin de la vie de Lord Elgin fut marquée par les scandales, les procès et les difficultés financières. Prisonnier de Napoléon, il perdit toute possibilité de poursuivre sa carrière diplomatique. En 1807-1808, après un long procès et un Acte du Parlement, il divorça de sa première épouse Mary Nisbet, après l'infidélité de celle-ci. Surtout, les « marbres Elgin » furent la ruine de ses finances et de sa réputation. Il fut très critiqué pour ses « déprédations » à Athènes par des personnalités telles que Lord Byron.


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