Thylacine

Thylacinus cynocephalus · Loup marsupial, Loup de Tasmanie, Tigre de Tasmanie

Thylacinus cynocephalus
Description de cette image, également commentée ci-après
2.588–0 Ma
23 collections
Classification Paleobiology Database
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Mammalia
Super-ordre Marsupialia
Ordre Dasyuromorphia
Famille  Thylacinidae
Genre  Thylacinus

Espèce

 Thylacinus cynocephalus
(Harris, 1808)

Statut CITES

Sur l'annexe I de la CITES Annexe I , Rév. du 22 mai 2009 Probablement éteint

Statut de conservation UICN

( EX )
EX  : Éteint

Le thylacine[1], également appelé loup marsupial, loup de Tasmanie ou tigre de Tasmanie (en palawa kani : kaparunina), est un mammifère marsupial carnivore de la taille d’un loup, au pelage tigré. Il n'appartient pas à l'ordre des Carnivora (ce n'est donc pas un Canidé), mais à l'ordre des Dasyuromorphia. Depuis 1936, l’espèce est considérée comme éteinte ; cependant les amateurs de cryptozoologie ont espéré prouver la présence de thylacines en Tasmanie en 2013[2], puis plus récemment en 2017 et en 2018[3],[4].

Son nom scientifique est Thylacinus cynocephalus. Il appartient à la famille des thylacinidés. C'était la dernière espèce survivante de son genre, mais on a trouvé de nombreux fossiles d’espèces voisines dont les plus anciens remontent au début du Miocène. L’animal apparenté le plus proche encore en vie est le diable de Tasmanie.

Il était largement répandu en Australie et en Nouvelle-Guinée il y a plusieurs milliers d’années. Des bouleversements, notamment l’introduction du chien (dingo) vers le IIIe millénaire av. J.-C. et la chasse intensive, réduisirent son habitat à la Tasmanie, au sud-est de l’Australie. On attribue sa disparition de Tasmanie à sa chasse intensive encouragée par des primes d’abattage, mais elle est due aussi à l’introduction des chiens et à l’enracinement des colons dans son milieu naturel.

Chassant généralement seul, le thylacine était plutôt nocturne ou semi-nocturne et se nourrissait de toutes sortes d’animaux, notamment de kangourous, de wallabies et d’oiseaux nichant à terre.

  1. Annexes au Journal officiel des Communautés européennes du 18 décembre 2000. Lire en ligne.
  2. https://www.huffingtonpost.fr/2013/11/12/tigre-de-tasmanie-aurait-survecu_n_4258890.html.
  3. Paris Match, « A la poursuite du tigre de Tasmanie », sur parismatch.com (consulté le ).
  4. « Le tigre de Tasmanie a t-il vraiment disparu ? Voici pourquoi la science doute... », sur Ohmymag, (consulté le ).

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