Tour Martello

photo de la ruine
Ruines de la tour de la Mortella, qui a donné son nom et a servi de modèle.

Les tours Martello sont des petites forteresses défensives britanniques du tournant du XIXe siècle ; tours-réduits de défense littorale. Elles combinent les avantages d’un poste d’observation, d’une batterie interdisant les débarquements et d’un casernement pour une garnison d’une vingtaine d’hommes vivant en autarcie. Elles sont hautes d'environ 12 mètres (avec deux étages) et peuvent abriter un officier et ses hommes. Leur structure ronde et leurs murs solides et épais les rendaient très résistantes aux tirs de canon tandis que leur hauteur en faisait une plateforme idéale pour une pièce d'artillerie lourde, montée sur le toit plat et capable de tourner sur 360 degrés. Quelques-unes étaient entourées d'un fossé pour parfaire leur défense.

Elles ont été construites sous l'empire britannique à partir des guerres napoléoniennes, sur le plan de la tour du cap de la Mortella, en Corse. Les Britanniques ont bâti leur chaîne de « tours-modèles » qui, sous le nom déformé de « tours Martello » (Martello towers) se sont étendues du Cap (1796) à Halifax, Minorque (1798-1808), la Grande-Bretagne (1803-1812), l’Irlande (1804), le Québec (1805), les îles de Jersey et Orkney (1812), Saint-Jean (Nouveau-Brunswick) (1812)[1].

  1. Marino Viganò, « Gênes, l’Espagne, la France et les places de la Corse dans l’année critique 1563 », Actes du 128e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Relations, échanges et coopération en Méditerranée », Bastia, vol. L’espace politique méditerranéen, nos 128-3,‎ , p. 97-106.

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