Transhumanisme

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Le transhumanisme est une idéologie et un mouvement prônant l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer radicalement la condition humaine par l'augmentation des capacités physiques et mentales du corps humain et la suppression du vieillissement et de la mort[1],[2]. Les ambitions transhumanistes reposent sur la convergence des nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l'information et sciences cognitives (NBIC). Le mouvement affirme se préoccuper autant des risques que des avantages que présentent de telles évolutions[2],[3].

Ainsi, le transhumanisme est parfois considéré comme un posthumanisme ou encore comme une forme d'activisme volontariste et mélioriste guidée par des idéaux posthumanistes[4]. En France, ce mouvement est principalement représenté par l'Association française transhumaniste. Il existe des groupes de réflexion, comme Neohumanitas, en Suisse, qui encouragent la réflexion et la discussion sur les conséquences socio-éthiques de l'utilisation des biotechnologies sur l'humain et qui abordent certains enjeux du transhumanisme[5]. Un grand nombre d'approches transhumanistes différentes sont reflétées au sein même de ces différents groupes[précision nécessaire].

La perspective transhumaniste d'une humanité transformée a suscité de nombreuses réactions, tant négatives que positives, émanant d'horizons de pensée très divers. Le débat sur l'amélioration de l'humain est pour certains, centré autour des deux positions polarisées du bioconservatisme et du transhumanisme. Le premier s'oppose à toute forme d'amélioration de l'humain, tandis que le second plaide en faveur de toutes les améliorations humaines possibles[6].

Francis Fukuyama a ainsi déclaré, à propos du transhumanisme, qu'il s'agit de l'idée la plus dangereuse du monde[7], ce à quoi un de ses promoteurs, Ronald Bailey, répond que c'est, au contraire, le « mouvement qui incarne les aspirations les plus audacieuses, courageuses, imaginatives et idéalistes de l'humanité »[8].

Certains auteurs[Qui ?] pensent que l'humanité serait déjà transhumaine, grâce aux progrès considérables des derniers siècles, et en particulier des dernières décennies, surtout sur le plan médical. Cependant, l'humanité actuelle ne le serait pas d'une manière consciente. Par conséquent l'humanité ne saurait être qualifiée de transhumaniste[9].

  1. (en) Max More, « Transhumanism: A Futurist Philosophy », sur maxmore.com, (version du sur Internet Archive)
  2. a et b (en) « Transhumanist FAQ », sur humanityplus.org (consulté le ).
  3. (en) Nick Bostrom, « A history of transhumanist thought », Journal of Evolution and Technology, vol. 14, no 1,‎ (lire en ligne).
  4. (en) Andy Miah, « Posthumanism: A Critical History », Gordijn, B. & Chadwick, R., Medical Enhancements & Posthumanity. New York: Routledge,‎ (lire en ligne)
  5. Voir sur neohumanitas.org.
  6. (en-US) « Ageless Bodies, Happy Souls », sur The New Atlantis (consulté le )
  7. (en) Francis Fukuyama, « Transhumanism », Foreign Policy,‎ (lire en ligne)
  8. (en) Ronald Bailey, « Transhumanism: the most dangerous idea? », Reason,‎ (lire en ligne).
  9. Casas, Miquel (2017). El fin del Homo sapiens: La naturaleza y el transhumanismo. Madrid: Ápeiron.

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