Uranium de retraitement

Galet d'Uranium fortement enrichi en isotope U235.

L’uranium de retraitement (URT, en anglais, Recovered Uranium ou Reprocessed Uranium- RU) est généralement produit par le traitement des combustibles d'oxyde d'uranium (UOX) irradiés, produits dans les cycles d'un réacteur à eau légère. Le combustible nucléaire usagé de ces filières contient principalement de l'uranium (de l'ordre de 95 % de la masse), dont la proportion d'uranium 235 (235U) est supérieure à la teneur naturelle, de l'ordre de 1 %.

L’uranium de retraitement enrichi (URE) est de l'uranium de traitement, dont la teneur en 235U a été augmentée par des procédés de séparation isotopique.

Cet uranium de retraitement était peu utilisé, d'une part à cause des inconvénients associés à sa composition isotopique, et d'autre part parce que les cours de l'uranium naturel étaient relativement bas, rendant l'uranium de retraitement peu compétitif. Mais cette situation pourrait évoluer en fonction du marché de l'uranium[1],[2]. Son principal emploi envisagé est d'être utilisé en l'état, comme matière première dans un cycle surgénérateur au plutonium, en parallèle à de l'uranium appauvri.

Pour mémoire, dans le cycle du combustible nucléaire au thorium, le traitement du combustible nucléaire usé conduit principalement à isoler l'233U (accompagné d'autres isotopes à l'état de traces). L'233U n'est cependant pas considéré comme « uranium de retraitement », mais constitue la matière fissile du cycle.

  1. CheckNews, « La France envoie-t-elle ses déchets nucléaires en Russie, comme le dit Greenpeace ? », sur Libération, (consulté le )
  2. Greenpeace France, « Déchets nucléaires : la Russie n’est pas une poubelle », sur Greenpeace, (consulté le )

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