Usine Georges-Besse | ||
Les deux tours de refroidissement de l'usine | ||
Type d'installation | ||
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Domaine | Installation nucléaire | |
Sous-domaine | Nucléaire civil | |
Type | Transformation de substances radioactives | |
Type2 | Enrichissement de l'uranium | |
Localisation | ||
Pays | France | |
Région | Rhône-Alpes | |
Département | Drôme | |
Commune | Pierrelatte | |
Coordonnées | 44° 19′ 50″ nord, 4° 43′ 18″ est | |
Vie de l'installation | ||
Exploitant | Orano CE Tricastin (anciennement Eurodif Production) | |
N° INB | 93 | |
Année de construction | 1978 | |
Date de mise en service | avril 1979 | |
Date de fermeture | 7 juin 2012 | |
Statut | en démantèlement | |
Production | ||
Géolocalisation sur la carte : France
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L’usine Georges-Besse, dénommée usine Eurodif de 1978 à 1988 (pour European Gaseous Diffusion Uranium Enrichissement Consortium), était une installation nucléaire spécialisée dans l’enrichissement de l'uranium par diffusion gazeuse. L’usine, désormais en phase de démantèlement nucléaire, est implantée dans le site nucléaire du Tricastin à Pierrelatte dans la Drôme.
Sur l'initiative du président de la République Georges Pompidou fin 1969 afin de doter la France d'une autonomie complète sur le cycle du combustible nucléaire, un accord est signé entre la France, la Belgique, l'Italie et l'Espagne en 1972. L'usine est inaugurée en 1979 et exploitée pendant 33 ans par une filiale de Areva NC, Eurodif SA. Avec Urenco, qui fonctionne sur la base d'un accord entre l'Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, il s'agissait de la seule usine d'enrichissement d'uranium qui fonctionnait sur la base d'un accord multinational[1].
Le site nucléaire du Tricastin comprend de nombreuses installations nucléaires, dont les plus imposantes sont la centrale nucléaire du Tricastin, l’ancienne usine Georges-Besse et la nouvelle usine Georges-Besse II d'enrichissement par centrifugation.
L'uranium enrichi produit était utilisé comme combustible par les centrales nucléaires françaises et de nombreuses centrales étrangères. L'uranium enrichi produit par cette usine alimentait environ 90 réacteurs à eau pressurisée, la filière nucléaire la plus largement répandue dans le monde, dont les 58 réacteurs français. Eurodif SA comptait parmi ses clients EDF et plus de 30 compagnies d'électricité dans le monde, et avait pour principaux concurrents les États-Unis et la Russie.