Ceci est mon deuxième brouillon. Aymeric [discussion] 4 mai 2013 à 16:16 (CEST)
Lors de son séjour à Munich, le baron Adolphe Thiébault décrit le rôle de Vaublanc à la Cour dans Vingt semaines de séjour à Munich, notamment le déroulement d'une audience royale avec la reine :
« Présentation. Avant 3 heures un quart, le baron de Méneval m’accompagna chez la reine. Dans le salon où nous trouvâmes madame de Pillement [Grande maîtresse de la maison de la reine de Bavière] et le vicomte de Vaublanc, il ne fallut pas attendre longtemps. Sa majesté nous reçut dans le troisième salon […] Madame de Pillement, en grande toilette pour dîner, et le vicomte de Vaublanc en petite tenue (uniforme bleu), se tenaient, à quel que distance ; le baron me présenta. […] Sa majesté ayant ce même jour à donner, avant dîner, audience à des dames, ne nous retint pas longtemps. Elle passa, suivie de madame de Pillement, dans d’autres appartements, tandis que le vicomte de Vaublanc nous reconduisait jusqu’à la porte d’escalier »
Selon le Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire :
« [...] il y aurait une grande injustice à ne pas reconnaître que la France au temps des Croisades est de l’excellente école à laquelle nous devons déjà l’Histoire des Français des divers états. Même ardeur de la vérité, même passion de tous les souvenirs de la vieille nation française, même opiniâtreté de recherche, même clarté de style, et même nouveauté de résultats. M. de Vaublanc a d’ailleurs évité le principal reproche fait à M. Monteil. Il n’a pas cru nécessaire de donner à ses récits une forme romanesque [...] »
Selon le bulletin du Bibliophile il s'agit des :« Souvenirs d'un homme d'esprit qui n'a pas voulu perdre ses observations, et qui nous les livre sous forme de causeries libres, sans façon et sans pédantisme. On aurait peut-être à reprocher quelques lacunes à M de Vaublanc, mais il en convient lui même; Ce petit livre, tiré à petit nombre, (...) sera conservé par les curieux qui trouveront peut-être une physionomie plus vivante de l'Exposition dans ces pages légères, que dans bien des ouvrages techniques. »
Selon le critique E. de Laqueuille[1], « Le livre de M. de Vaublanc est un des meilleurs qu’on ait écrit sur Paris nouveau. Il renferme, à propos de la reconstruction de la vieille Lutèce, sur le style des monuments contemporains et sur leur décoration intérieure, la critique la plus savante et du meilleur goût que nous connaissions. »