Orthoebolavirus zairense
Domaine | Riboviria |
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Embranchement | Negarnaviricota |
Sous-embr. | Haploviricotina |
Classe | Monjiviricetes |
Ordre | Mononegavirales |
Famille | Filoviridae |
Genre | Orthoebolavirus |
Le virus Ebola, dont le nom scientifique est Orthoebolavirus zairense, anciennement appelé Ebolavirus Zaïre (en anglais : Zaire ebolavirus), est l'agent infectieux qui provoque, chez l'humain et les autres primates, des fièvres souvent hémorragiques — la maladie à virus Ebola — à l'origine d'épidémies historiques notables par leur ampleur et leur sévérité. La transmission entre humains a lieu avant tout par contact direct avec des liquides biologiques. Il s'agit d'un virus à ARN monocaténaire de polarité négative (ordre des Mononegavirales) et à génome non segmenté (groupe V de la classification Baltimore). Il présente l'apparence filamenteuse caractéristique des filovirus, une famille à laquelle appartiennent également le virus de Marburg, le virus du Lloviu (genre Cuevavirus)[3] et le virus Měnglà (Genre Dianlovirus)[4].
Autrefois appelé « virus Ebola Zaïre » (en anglais : Zaire Ebola virus, ou ZEBOV), le virus Ebola appartient au genre Orthoebolavirus et représente le seul virus de l'espèce Orthoebolavirus zairense.
Compte tenu de son danger biologique, ce virus ne doit être manipulé qu'au sein de laboratoires P4 ou BSL-4[5],[6], lesquels sont conçus pour prévenir les risques de contamination par accident ou du fait d'actes de malveillance (bioterrorisme). La maladie qu'il engendre, pour laquelle il n'existe pas jusqu'ici de traitement homologué, présente un taux de létalité allant de 25 % à 90 % chez l'humain[7] ; l'épidémie qui a sévi en Afrique de l'Ouest en 2014 et 2015 affichait ainsi une létalité de 39,5 % au 27 mars 2016, avec 11 323 morts sur 28 646 cas recensés[8].
Après un test efficace en 2015 lors d'une épidémie en Guinée, un premier vaccin a été annoncé à la fin de 2016 et utilisé pour une campagne vaccinale en Afrique de l'Ouest en 2017[9],[10],[11], ainsi qu’en République démocratique du Congo en 2019[12],[13].
Entre le 24 février et le 19 juin 2021, une épidémie a eu lieu en Guinée, proche de l'épicentre de l'épidémie précédente. Le séquençage de la souche provoquant l'épidémie a permis de mettre en avant une relance épidémique d'origine humaine par une personne guérie[14].