Vitalisme

Le vitalisme est une tradition philosophique pour laquelle le vivant n'est pas réductible aux lois physico-chimiques[1]. Elle envisage la vie comme de la matière animée d'un principe ou force vitale, en latin vis vitalis, qui s'ajouterait pour les êtres vivants aux lois de la matière. Selon cette conception, cette force vitale serait une cause mystérieuse et unique censée être capable d'insuffler la vie à la matière ou de former in vivo des composés comme l'acide acétique ou l'éthanol.

Le vitalisme s’oppose au « mécanisme »[2], voire au « machinisme[réf. nécessaire] », qui réduisent les êtres vivants à des composés de matière, à l’instar d’une machine ou d’un robot. Le mécanisme est aujourd’hui la vision dominante dans les sciences physiques.

En biologie, ce cadre théorique revient régulièrement dans l'histoire des sciences. Le terme désigne parfois la vision philosophique défendue autrefois par l'école de Montpellier[3].

  1. Gérard Chomienne (1995), Bergson. La conscience et la vie, le possible et le réel, coll. « Texte et contextes », Magnard.
  2. Canguilhem 1952, p. 109.
  3. Voir Paul-Joseph Barthez (1734-1806).

From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Tubidy