Vol Malaysia Airlines 17 | |||||
Le Boeing 777 de Malaysia Airlines immatriculé 9M-MRD, impliqué dans l'accident, photographié en octobre 2011, trois ans avant d'être abattu. | |||||
Caractéristiques de l'accident | |||||
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Date | à 13 h 19 (16 h 19 heure locale d'Ukraine) | ||||
Type | Désintégration en vol | ||||
Causes | Abattu par un missile sol-air | ||||
Site | Près de la ville de Chakhtarsk (oblast de Donetsk, Ukraine) | ||||
Coordonnées | 48° 08′ 18″ nord, 38° 38′ 20″ est | ||||
Caractéristiques de l'appareil | |||||
Type d'appareil | Boeing 777-2H6ER | ||||
Compagnie | Malaysia Airlines | ||||
No d'identification | 9M-MRD | ||||
Lieu d'origine | Aéroport d'Amsterdam-Schiphol, Pays-Bas | ||||
Lieu de destination | Aéroport international de Kuala Lumpur, Malaisie | ||||
Phase | Croisière | ||||
Passagers | 283 | ||||
Équipage | 15 | ||||
Morts | 298[1] | ||||
Blessés | 0 | ||||
Survivants | 0 | ||||
Géolocalisation sur la carte : Europe
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
Géolocalisation sur la carte : oblast de Donetsk
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Le vol Malaysia Airlines 17 (code AITA : MH17) opéré le par un Boeing 777-200ER reliant Amsterdam à Kuala Lumpur se désintègre en vol au-dessus de la région de Donetsk, au Donbass dans l'est de l'Ukraine, alors occupée par des séparatistes prorusses.
Le crash, provoqué par un missile tiré depuis le territoire séparatiste, ne laisse aucun survivant parmi les 283 passagers et 15 membres de l'équipage de l'avion[2]. L'armée ukrainienne et les séparatistes prorusses, opposés lors de cette guerre du Donbass, s'accusent mutuellement d'avoir abattu l'appareil[2].
En , une résolution de la Malaisie propose que le Conseil de sécurité des Nations unies établisse un tribunal international, la majorité des votes du Conseil de sécurité est obtenue, mais la Russie y oppose son veto de membre permanent[3],[4],[5].
Le , le parquet néerlandais présente les conclusions préliminaires de son enquête, selon lesquelles un missile Bouk — acheminé, ainsi que la plate-forme de tir, depuis la Russie — a été tiré depuis la partie du territoire ukrainien contrôlée par les séparatistes prorusses[6]. Le , les enquêteurs internationaux parviennent à la même conclusion, et précisent que le missile Bouk ayant abattu le vol MH17 provenait de la 53e brigade de missiles antiaérienne de l'armée de terre russe[7],[8],[9]. En , Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais, affirme que la Russie fait obstruction à la recherche de la vérité[10].
Le , la Joint Investigation Team (JIT), qui enquête sur l'écrasement et les responsabilités, communique les noms de quatre suspects, dont trois de nationalité russe et un commandant ukrainien des forces séparatistes prorusses, considérés comme responsables de l’acheminement du missile Bouk sur le lieu de tir. Les quatre inculpés sont recherchés aux termes d'un mandat d'arrêt international[11]. Le procès (ru) s'ouvre le et voit trois des quatre accusés être condamnés par contumace à la prison à perpétuité le [12],[13].
Le , les Pays-Bas et l'Australie portent plainte auprès de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) afin d'exiger que la Russie les indemnise. D'après eux, la convention de Chicago a été violée « par l'utilisation illégale d'une arme contre un avion civil »[14].
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