Vol Malaysia Airlines 370

Vol Malaysia Airlines 370
Le Boeing 777-200ER impliqué (9M-MRO), décollant de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle en 2011, trois ans avant sa disparition.
Le Boeing 777-200ER impliqué (9M-MRO), décollant de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle en 2011, trois ans avant sa disparition.
Caractéristiques de l'accident
Date
TypeNon déterminé
CausesNon déterminées
SiteDernier contact au-dessus de la mer d'Andaman
Site probable de perdition au-dessus de l'océan Indien
Caractéristiques de l'appareil
Type d'appareilBoeing 777-200ER (fabriqué en 2002)
CompagnieMalaysia Airlines
No  d'identification9M-MRO
Lieu d'origineAéroport international de Kuala Lumpur
Lieu de destinationAéroport international de Pékin-Capitale
PhaseCroisière
Passagers227
Équipage12
Portés disparus239[1]
Blessés-
Survivants-

La disparition du vol Malaysia Airlines 370 (MH 370[N 1]) survenue le peu après son décollage de Kuala Lumpur, en Malaisie, à destination de Pékin, en Chine, est celle d'un Boeing 777 de Malaysia Airlines, avec 239 personnes à bord et dont le contrôle aérien a perdu subitement la trace au-dessus de la mer de Chine méridionale.

Des années d'enquêtes et de recherches n'ont pas permis de localiser l'avion, qui transportait 227 passagers, dont 153 Chinois, ainsi que 12 membres d'équipage, tous présumés morts, ni de déterminer les causes de cette disparition, qui demeure l'un des plus grands mystères de l’aviation civile moderne.

Ce fut l'accident aérien le plus meurtrier impliquant un Boeing 777, jusqu'à celui du vol Malaysia Airlines 17 (298 victimes), abattu par un missile surface-air dans l'est de l'Ukraine le . Ces deux catastrophes en quatre mois entraînèrent d'importants problèmes financiers et Malaysia Airlines dut être renationalisée par le gouvernement malaisien en . Il s'agit du deuxième cas de disparition d'un avion avec plus de cent personnes à bord, après celle d'un Lockheed L -1049 Super Constellation de la Flying Tiger Line affrété par l’armée américaine survenue le entre l'île de Guam et les Philippines[2].

Trente-huit minutes après son décollage, l'équipage communique pour la dernière fois avec les contrôleurs malaisiens mais ne prend jamais contact, comme il l'aurait dû, avec leurs homologues vietnamiens, le transpondeur de l'appareil disparaît des écrans radar quelques minutes plus tard et ses communications automatisées (ACARS) s'interrompent.

L'enquête déterminera qu'un radar militaire a suivi sa trace pendant une heure de plus, que l'appareil a fait demi-tour puis s'est déporté vers l'ouest, a traversé la péninsule Malaise et la mer d'Andaman, jusqu'à la limite de portée du radar, à environ 370 kilomètres au nord-ouest de l'île de Penang, et que plusieurs signaux de l'avion ont continué à être captés par satellite pendant sept heures. L'analyse de ces données par la société britannique Inmarsat indique que l'avion aurait continué sa route jusque dans le sud de l'océan Indien.

Les recherches, les plus coûteuses de l'histoire de l'aviation, se sont d'abord concentrées sur la mer de Chine méridionale et la mer d'Andaman, avant que l'analyse des données Inmarsat ne les oriente dans le sud de l'océan Indien, au large des côtes de l'Australie, sur une surface maritime de 120 000 km2, sans parvenir à localiser l'avion, trois ans durant. Entre 2015 et 2016, plusieurs débris marins échoués dans l'Ouest de l'océan Indien sont identifiés comme provenant de l'avion. Après l'arrêt des recherches officielles en , une campagne privée menée à partir de par la société Ocean Infinity (en) se solde également par un échec au bout de six mois.

À divers stades de l'enquête, l'hypothèse d'une hypoxie ou différents scénarios de détournement, y compris avec implication de l'équipage ou de passagers, sont envisagés. Toutefois, le rapport final du ministère malaisien des transports en n'apporte aucune conclusion sur la cause de la disparition.

Le manque d'informations officielles dans les jours qui suivent la disparition suscite de vives critiques de la part du public chinois, en particulier de la part des proches des passagers, la majorité des personnes à bord étant d'origine chinoise. De nombreuses théories sont imaginées et rapportées par les médias.

En l'absence d'une explication définitive, les recommandations et réglementations de sécurité de l'industrie du transport aérien mentionnant le vol 370 visent principalement à empêcher la répétition des circonstances associées à sa disparition, et prévoient notamment l'augmentation de la durée de vie de la batterie des balises de localisation sous-marines, l'allongement des durées des enregistreurs de vol, ou encore la mise en place de nouvelles normes concernant les rapports de position des aéronefs au-dessus des océans.

  1. « Vol MH370 : les passagers toujours pas officiellement déclarés décédés », sur LCI, (consulté le ).
  2. « Vol MH370 : l'équipage hors de cause selon un rapport », L'Obs, (consulté le ).


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