Vraie Croix

Staurothèque byzantine du début du IXe siècle.

La Vraie Croix, dite également Sainte Croix, serait la croix sur laquelle Jésus-Christ a été crucifié.

Selon une tradition chrétienne qui remonte à la fin du IVe siècle, c'est la mère de l'empereur Constantin Ier, l'impératrice Hélène, qui aurait découvert la Croix de Jésus ainsi que celles des deux larrons, lors d’un pèlerinage en Palestine entrepris en 326. Ce récit central de la légende constantinienne[1] lance le culte de la « Vraie Croix » qui devient dès lors l'une des principales reliques de la Chrétienté, faisant l'objet d'une vénération particulière. Des reliquaires portant le nom de staurothèques sont spécialement fabriqués pour abriter les fragments.

Pour le christianisme, la Croix du Christ est en effet considérée comme l'instrument du salut de l'humanité puisque, selon cette religion, le Christ, par sa mort, a racheté les hommes de leurs péchés, et particulièrement du péché originel. Jusqu'en 1960, deux fêtes marquaient, dans le calendrier liturgique catholique, l'importance de cette relique : le Recouvrement de la Croix (le ), supprimé en 1960, et l'Exaltation de la Sainte-Croix (le ).

  1. Michel Kaplan, Le sacré et son inscription dans l'espace à Byzance et en Occident, Publications de la Sorbonne, , p. 130.

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