Président de l'Association américaine de psychologie | |
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Président de l'Association américaine de psychologie | |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cambridge Cemetery (d) |
Nationalité | |
Formation |
Harvard Medical School Université Harvard Harvard School of Engineering and Applied Sciences (en) Plymouth College (en) |
Activités | |
Père |
Henry James (en) |
Mère |
Mary Walsh James (d) |
Fratrie |
Henry James Alice James (en) |
Conjoint |
Alice Howe Gibbens James (d) |
Enfant |
William James (d) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Mouvements |
Pragmatisme, functional psychology (en) |
Maîtres | |
Influencé par |
The Principles of Psychology, The Varieties of Religious Experience (d), Essays in Radical Empiricism (d) |
William James (né le à New York, mort le à Chocorua dans le New Hampshire) est un psychologue et philosophe américain, fils d'Henry James Sr., théologien disciple de Swedenborg, filleul de Ralph Waldo Emerson, frère aîné du romancier Henry James ainsi que d'Alice James. Il est l'un des fondateurs du pragmatisme. Il est parfois considéré comme une influence de la philosophie analytique, mais sa réception francophone témoigne également de son impact profond sur la philosophie continentale existentialiste et processuelle (voir notamment les travaux de Jean Wahl et, plus proche de nous, de Vinciane Despret, David Lapoujade et Isabelle Stengers, entre autres).
William James est souvent présenté comme le fondateur de la psychologie en Amérique. Son premier grand livre, publié en 1890, est intitulé The Principles of Psychology (Les principes de psychologie). Ce livre présente une psychologie basée sur l'évolutionnisme et axée sur la réflexion philosophique.
La théorie de la signification constitue le cœur du pragmatisme de James. Pour lui, il est inutile et vain de tenter de se focaliser sur les définitions[De quoi ?] abstraites. Pour comprendre un énoncé, il faut pour lui en étudier les conséquences, les soumettre à l'expérience, pour tester leur vérité, prise au sens d'adéquation à la réalité. James accorde une place importante à la croyance, c'est-à-dire à des hypothèses qu'on va chercher à tester pour vérifier leur vérité. Pour lui, les croyances ont un effet d'entraînement. En conséquence, ce qui intéresse James dans la religion, ce n'est pas la doctrine en elle-même mais les conséquences pratiques de la croyance en cette doctrine[réf. nécessaire].
Un autre point important chez James est la notion de « tempérament ». Pour lui, les « tempéraments » doux vont vers l'idéalisme tandis que les « tempéraments » forts sont plus matérialistes, plus tournés vers la nouveauté et le risque. Si James reproche aux matérialistes leur manque de spiritualité et si, pour lui, un pragmatiste est plutôt doté d'un « tempérament » médian, il n'en demeure pas moins que, pour lui, la nouveauté et l'imagination sont importantes. Sa théorie de l'histoire n'est pas celle de lois éternelles de la nature mais qu'elle est faite par les hommes, et notamment par les grands hommes. De même, ce qui est important dans la liberté, pour lui, c'est la possibilité de faire du nouveau, du non nécessaire.
Dans sa conception chrétienne et contingente de l'artisanat, l'homme coopère avec Dieu et ses égaux pour créer un monde en évolution permanente, progressant ainsi conjointement et par tâtonnement vers davantage de richesses et de beauté.