Le zellige, zliz ou encore jelliz suivant les régions, (de l'arabe : زليج, « petite pierre polie ») désigne un type de mosaïque ornementale dans le domaine de l'architecture islamique. Les éléments unitaires, appelés « tesselles », sont des morceaux de carreaux de faïence colorés monochrome artisanaux. Ces morceaux de terre cuite émaillées sont découpés un à un et assemblés sur un lit de mortier pour former un assemblage géométrique polychrome.
S'il est admis que la technique du zellige, typique de l'art et l'architecture mauresques médiévaux, est devenue omniprésente dans le Maghreb à partir de la période Almohade, tant ses origines que sa datation restent obscures : apparue entre le VIIIe et le Xe siècle et s'épanouissant particulièrement jusqu'au XIVe siècle, la technique semble avoir été développée simultanément en Andalousie et au Maghreb, à partir de racines remontant à la mosaïque romaine et byzantine. Il est un composant caractéristique de l'architecture islamique d'Afrique du Nord, et de la péninsule ibérique. Les maisons traditionnelles en sont munies en signe décoratif[1],[2],[3], mais c'est aussi devenu le cas pour les maisons modernes.
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